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Par Taliban le 9 Février 2010 à 09:56
Vous, vous êtes et nous, nous sommes
Vous, vous êtes et nous, nous sommes
Des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Mêmes cœurs entre les mêmes épaules
Qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école
Si on y oublie l'essentiel ?
On partage le même royaume
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes...
Moi, j'ai des îles, j'ai des lacs
Moi, j'ai trois poissons dans un sac
Moi, je porte un crucifix
Moi, je prie sur un tapis
Moi, je règne et je décide
Moi, j'ai quatre sous de liquide
Moi, je dors sur des bambous
Moi, je suis docteur-marabout
Et nous sommes
Des hommes pareils
Plus ou moins loin du soleil
Blancs, noirs, rouges, jaunes, créoles
Qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école
S'il y manque l'essentiel ?
Semblables jusqu'au moindre atome
Vous, vous êtes et nous, nous sommes...
Moi, je me teins et je me farde
Moi, mes chiens montent la garde
Moi, j'ai piégé ma maison
Moi, je vis sous des cartons
Moi, j'ai cent ans dans deux jours
Moi, j'ai jamais fait l'amour
Nous, enfants neveux et nièces
On dort tous dans la même pièce
Quelque soit le prix qu'on se donne
On nage dans le même aquarium
On partage le même royaume
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes
Où nous sommes des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Tous tendus vers l'espoir de vivre
Qu'est-ce qu'on vous apprend dans les livres
S'il y manque l'essentiel...?
S'il y manque l'essentiel...?
J'aime mieux ce monde polychrome
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes...
Des hommes pareils...
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Par Taliban le 9 Février 2010 à 09:51
Grand corps malade-attentat verbal
envoyé par michelafrite. - Films courts et animations.C'est quoi, c'est qui, ces mecs chelous qui viennent pour raconter leur vie,
C'est elle, c'est lui, c'est nous, on vient même si t'as pas envie,
Mais t'écoutes un tout petit bout, p't'être bien que t'en sortiras ravi,
Et ça c'est important pour nous, c'est grâce à ça qu'on se sent en vie.
J'aime ces attaques un peu surprise, c'est un attentat verbal,
On a faim de se faire entendre, moi j'ai l'appétit cannibale,
Certains diront que c'est un peu naze et d'autres que c'est franchement d'la balle,
Quoi qu'il se passe on poursuivra mais croit pas que ton avis m'est égal.
Capables de faire irruption dans des endroits inattendus,
Dans des bars et des théâtres, tu nous a déjà entendus,
Mais on a déboulé aussi dans des collèges, dans des lycées,
Dans des squares ou dans la rue, on a posé, toi même tu sais.
Le principe est clair : lâcher des textes là où et quand tu t'y attends pas,
Claquer des mots un peu partout et que ça pète comme un attentat,
Dans des salles ou en plein air, laisser des traces, faire des ravages,
Va demander au 129H ce qu'on appelle le slam sauvage.
On pose des textes énervés, ou de geon-pi sentimental,
On aborde un peu tous les thèmes avec ou sans instrumental,
Mentalement près à proposer partout un intermède vocal,
Une interruption sonore, un homicide amical.
Si je vois de l'écoute dans tes yeux, je voudrai te dire merci,
Et tu pourras me croiser partout sauf sur la scène à Bercy,
J'ai tes paroles pour te réveiller et j'en ai pour te bercer,
Et je te les offre sous les projecteurs ou dans le RER C.
Le plaisir de capter des regards un peu déstabilisés,
Qui se disent ceux-là, ils ont pas peur de se ridiculiser,
Le plaisir de capter des regards parfois remplis d'émotion,
Dans ces cas-là, on sait qu'on a passé le test avec mention.
On prend la parole à l'apéro et on la prend au dessert,
Même si les plus sceptiques nous disent « mais à quoi ça sert ? »,
A pas grand chose c'est vrai, j'avoue, si ce n'est à partager,
Des bons mots, des bons moments et des lyrics engagés.
C'est un poème, c'est une chanson, c'est du rap ou du slam,
Ferait tellement plaisir qu'après ce texte tu t'enflammes,
Appelle ça un égo-trip ou appelle ça du freestyle,
On est solide comme de la brique et fragile comme du cristal.
Les mots sont nos alliés, on les aime comme maître Capello,
Puis on les laisse s'envoler en musique ou a capella,
Et comme des flèches ils tracent, lancés par nos cordes vocales,
Puis on les entend résonner comme une bombe dans un bocal.
On arrive comme un accident dans des endroits insolites,
Tu nous verras souvent en groupe, on vient rarement en soliste,
Et même si tu restes à l'abri, il faut jamais que tu t'emballes,
Tu peux subir à tout moment, un attentat verbal.
Maintenant tu sais qui c'est, ces mecs chelous qui viennent raconter leur vie,
C'est elle, c'est lui, c'est nous, on vient même si t'as pas envie,
Mais t'écoutes un tout petit bout, p't'être bien que t'en sortiras ravi,
Et ça c'est important pour nous, c'est grâce à ça qu'on se sent en vie.
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Par Taliban le 5 Février 2010 à 16:40
Grand Corps Malade - Comme une évidence
envoyé par GrandCorpsMalade. - Clip, interview et concert.En fait, ça fait un moment que se croisent dans ma tête
Des mots et des douceurs qui pourraient faire un texte
Un truc un peu différent, je crois que ça parlerait d'elle
Faut avouer que dans mon quotidien, elle a mis un beau bordel
Mais j'ai un gros souci, j'ai peur que mes potes se marrent
Qu'ils me disent que je m'affiche, qu'ils me traitent de canard
C'est cette pudeur misogyne, croire que la fierté part en fumée
Quand t'ouvres un peu ton coeur, mais moi cette fois je veux assumer
J'ai un autre problème, il est peut-être encore plus lourd
C'est que t'as pas droit à l'erreur quand t'écris un texte d'amour
Moi, les trois prochains couplets, je voudraient que ça soit des bombes
Si j'écris un texte sur elle, je voudrais que ça soit le plus beau du monde
Elle mérite pas un texte moyen, j'ai la pression, ça craint
Fini de faire l'intéressant, avec mes voyages en train
Là c'est loin d'être évident, moi je sais pas comment on fait
Pour décrire ses sentiments, quand on vit avec une fée
Il faut avouer qu'elle a des yeux, ils sont même pas homologués
Des fois ils sont verts, des fois jaunes, je crois même que la nuit ils sont violets
Quand je m'enfonce dans son regard, je perds le la je n'touche plus le sol
Je me perds profondément, et j'oublie exprès ma boussole
Depuis que je la connais, je ressens des trucs hallucinants
Je me dis souvent que j'ai eu de la chance de lui avoir plu, sinon
J'aurais jamai su qu'un rire pouvait arrêter la Terre de tourner
J'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées
Je comprends pas tout ce qui se passe, y a pleins de trucs incohérents
Depuis qu'elle est là rien n'a changé, mais tout est différent
Elle m'apporte trop de désordre, et tellement de stabilité
Ce que je préfère c'est sa force, mais le mieux c'est sa fragilité
Ce n'est pas un texte de plus, ce n'est pas juste un poème
Parfois elle aime mes mots, mais cette fois c'est elle que mes mots aiment
Je l'ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent
Dans notre histoire rien n'est écrit, mais tout sonne comme une évidence
J'ai redécouvert comme ça réchauffe d'avoir des sentiments
Mais si tu me dis que c'est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens
Alors je les mets en mots et tant pis si mes potes me chambrent
Moi je m'en fous, chez moi y a une sirène qui dort dns ma chambre
J'avais une vie de chat sauvage, elle l'a réduite en cendres
J'ai découvert un bonheur tout simple, c'est juste qu'on aime être ensemble
On ne calcule pas les démons du passé, on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux
Y a des sourires et des soupires, y a des fou rires à en mourir
On peut s'ouvrir et s'en rougir, déjà se nourrir de nos souvenirs
Les pièges de l'avenir nous attendent, mais on n'a pas peur d'eux
Moi si un jour j'suis un couple, je voudrais être nous deux
Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe
Et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion
Les miens prennent la parole pour nous montrer sa direction
J'ai quitté le quai pour un train spécial, un TGV palace
On roule à 1000km/h, au dessus de la mer, en première classe
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Par Taliban le 2 Février 2010 à 23:36
Rammstein - Feuer Frei
envoyé par vivelemetal. - Clip, interview et concert.
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