• Envoûte-moi de tes arômes
    De tes effluves....qui m'ensorcellent
    Laisse-moi me délecter
    De ton parfum....excitant tous mes instincts
    Je suis charmé par ce corps voluptueux
    Qui caresse mes plus profondes envies...
    Mes besoins de toi...de nos ébats
    Frissonnant....en plein émoi...
    Tes courbes inspirent les plus lointains désirs
    Convoitise...tu n'es que gourmandise....friandise
    Troublé....je vacille.....je frémis
    Ne percevant que ces délices....
    Délectations....des plus intimes
    M'évanouissant..tressaillant...scintillant...sous cette voluptée

     

    Pour ma tite femme chérie!


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  • Du bout des lèvres
    Je caresse ton corps
    Mon souffle sur ton visage, s'endort
    Et te fait frissonner, sans effort
    Je m'attarde au creux de ta bouche
    Tendrement, la butine
    Puis ton cou, gourmand
    A son tour, s'approche
    Et réclame...
    Lentement, j'expire
    Sur ta poitrine...frémissante
    Doucement, me dirigeant vers ton antre...
    Je te frôle d'un baiser...langoureux
    Chaque soir, ton corps tout entier
    Espère ce moment...intime...
    Exaltant, qui te laisse un goût d'éternité...


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  • Le gothique découle du romantisme du 19ème siècle et de son mal être. Il se retrouve dans des thèmes tels que l'amour éternel et l'amour à travers la mort.


    Fin années 70, il naît avec la culture punk. Lorsque le punk a commencé à décliner, le gothique est devenu une culture à part entière, complète avec son art, sa musique, sa mode. Aujourd'hui, cette culture possède tellement de différentes ramifications qu'elle devient délicate à définir.


    Il en est de même pour les passionnés de cette culture, car on rencontre une grande diversité de personnalités, d'opinions, d'attitudes... Il y a pourtant deux choses que tous les «Goths» partagent : la couleur de leurs vêtements (la plupart du temps, tout en noir) et la musique (sombre, mystérieuse, puissante...).


    La culture gothique est tolérante envers toutes les religions et toutes les pratiques sexuelles. Les «Goths» viennent de différents pays, différents peuples et diverses religions. L'impression qui ressort des soirées gothiques, des concerts, des livres, des magazines et de ce que nous nous aimons, est que la plupart des «Goths» se complaisent dans les clichés du genre, ambiance sombres et morbides, cimetières, bougies...


    Contrairement à ce que certains médias (comme la télévision, les journaux...) peuvent en dire, les «Goths» ne forment pas une secte, ni un gang et ils ne sont pas tous des dévots de Satan, ils ne tuent pas les gens juste pour le plaisir de les regarder mourir, ils ont tout simplement leurs mauvais moments comme tout le monde mais eux, ne les retiennent pas a l'intérieur, il laisse leur mal les gagner et s'exprimer.


    Nous trouvons fort dommage que dès qu'il y a un délit en relation avec des «gens habillés en noir et écoutant du Marilyn Manson» (c'est un exemple comme tant d'autres...), les médias s'empressent d'accuser la culture gothique, et la plupart du temps elle sert d'excuse à des choses bien plus graves. Malheureusement, la plupart des gens ne connaissent cette culture qu'à travers le regard de ces médias, qui devient alors à leurs yeux une culture malfaisante.


    Voilà en quelques mots, ma petite description de la culture gothique. Je n'ai pas voulu parler des banalités sur les «Goths» que tout le monde connaît bien.

    J'ai voulu surtout insister sur le fait que la culture gothique est très diverse et donc pas définissable.


    Définir ce qu'est le mouvement gothique c'est comme d'essayer de définir ce qu'est le Grunge. Tous deux sont des sous cultures, c'est à dire qu'elles s'inspirent de cultures déjà existantes. Une chose est sûre, le gothique, malgré sa noirceur, n'a rien à voir avec une secte satanisme. Le mouvement gothique ne véhicule pas d'idéologie, ce n'est donc pas une secte ou une pseudo religion. Bien sur il existe des «trucs» Gothiques : concerts, soirées, films, livres, objets... Mais c'est aussi une façon d'être : pour certains être gothique c'est se fringuer se maquiller, aller dans les soirées, pour d'autres ce n'est pas indispensable, pour d'autres ça va bien au delà, ou encore ne se considèrent pas comme gothiques mais leurs idées et leurs œuvres sont récupérées par les gothiques. Certains disent que l'individualité est un aspect fondamental, dans ce cas pourquoi certains goths se regroupent-ils en clans?
    La diversité, les multiples facettes sont la clé de ce mouvement culturel, c'est la seule chose dont on peut être sûrs.


    Mais chercher à définir une fois pour toutes la Culture Gothique et ce qu'elle regroupe, c'est vouloir classer et étiqueter ce qui est inclassable. Ce que je proposerai ici n'est pas un essai d'explication, ni une définition mais un tour d'horizon sur le gothique et ses origines.


    La culture gothique est actuellement plus que la somme de ses parties. Selon les personnes à qui vous demandez ce qu'est pour elles la Culture Gothique, la réponse est différente. Au final, vous obtenez un panel ahurissant de réponses contradictoires les unes envers les autres, dont la plupart sont des réponses valides. Ces réponses reflètent toutes des éléments d'une vaste sous culture. C'est bien plus qu'une étiquette. La culture gothique est à la fois un style de vie et une philosophie dont les racines sont fermement ancrées dans le passé et le présent.


    L'idée principale qui caractérise cette culture est une pulsion créative et un besoin d'expression compulsif qui cherchent à toucher son public par l'attrait de tout ce qui est sombre et effrayant. Cette démarche peut être à la fois subtile et séduisante ou tout aussi bien cauchemardesque. Elle joue sur les aspects cachés de la société sans admettre leur dualité. Les médias de cette libre expression, de cette libre création peuvent être n'importe lequel en passant par un code vestimentaire, l'écriture de nouvelles, ou la composition de musique. L'imagination et l'originalité ont toujours été des éléments clefs de la culture gothique.


    En tant que style de vie, la culture gothique est aussi diversifiée que ses adhérents. Il n'y a pas réellement de vrais stéréotypes ou de code vestimentaire. Tous les goths ne sont pas dépressifs, ne s'habillent pas en noir, n'écoutent la même musique ou utilisent les mêmes moyens d'expression. Cela tend à rendre la diversité gothique assez difficile à définir et engendre une confusion sur ses origines, mais cette diversité est aussi l'une des réponses à sa définition. Vous me suivez ?


    Alors qui peut dire qu'il est gothique, si tous sont différents? C'est le cœur de cette contre culture. Comme je l'ai dit plus haut, vous avez vu que l'une des caractéristiques de la culture gothique est de le besoin de prendre la noirceur sous-jacente qui est en nous et de la ramener dans la lumière de telle façon que nous puissions l'identifier comme partie intégrale de nous mêmes pour le meilleur et pour le pire.


    Pour mieux comprendre ce qu'est la culture gothique, il est essentiel de savoir d'où elle vient. Elle existait avant qu'on l'appelle ainsi. C'est une sous culture qui est apparue, a prospéré et est morte seulement pour resurgir dans de nombreuses époques et dans de nombreuses sociétés. Ses adhérents ont toujours été la jeune intelligentsia, des gens frustrés et lassés par la culture parentale. Une culture parentale qui a toujours été restrictive, hautement stratifiée en classes rigides, et intolérante avec les diverses pensées et écoles artistiques. A cause de cela, toutes les manifestations de cette contre culture ont été accueillies avec suspicion, hostilité et parfois agressivité de la part de cette culture parentale. Ce n'est que rarement que cette forme de sous culture fut accueillie comme il se doit et pus croître, le seul exemple fut durant la Renaissance Italienne.


    La culture gothique, telle que nous la connaissons, apparaît en Europe de l'est et en Amérique du Nord entre la fin des années 70 et le début des années 80. La contre culture était, et est toujours, dominée par une jeunesse insatisfaite venue de la classe moyenne, qui entrait à cette époque dans une nouvelle période de stabilité et de prospérité. Les enfants des ces nouveaux riches, à la différence de leur parents, ressentirent un fort sentiment d'instabilité et de perte d'identité. Ils n'étaient pas capables de concilier les nouvelles valeurs que la société essayait de leur inculquer avec leur perception d'eux mêmes en tant qu'individus. Le resserrement causé par la restructuration sociale les séparait de leurs pairs des classes supérieures et inférieures, qui eux trouvaient leur place dans la société.


    Répondant à la confusion et la perte d'identité, une poignée des plus brillants et de la plus créative des progénitures de ces nouvelles familles prospères commencèrent à créer leur propre structure sociale. Il s'agissait d'une contre culture basée sur une synthèse d'éléments historiques, penchant lourdement sur les traditions dramatiques, les philosophies et les écoles de pensée telles celles qui étaient populaires dans l'Angleterre Byronienne, l'Allemagne de la seconde guerre mondiale, et dans la génération Beat Américaine. Ils se surnommèrent eux-mêmes les Nouveaux Romantiques, puis rapidement adoptèrent le terme Gothique alors que la contre culture se rependait.


    Toujours plus que bipolaire par nature, à partir de 1981 alors que le mouvement atteignait son apogée, la culture gothique se divisa en deux factions distinctes, l'une Apollonienne et l'autre Dionysiaque. Chaque faction était une personnification des peurs mêlées et de la fascination que les gothiques ressentaient pour le côté obscur de l'héritage de leurs parents, l'élitisme et le faux sens de la morale supérieure. La différence reposait dans leurs façons d'exprimer leur sens de l'aliénation et de l'abandon.


    La faction la plus Apollonienne était principalement préoccupée par l'art et l'aspect philosophique de la culture gothique. Beaucoup étaient relativement non confrontatifs dans leurs moyens d'expression. Ils étaient dans la plupart des cas tous aussi obsédés par l'acte de création et d'appréciation de la littérature, de l'art et de la musique. Nombre d'entre eux tentèrent de légitimer leur sous culture aux yeux de la culture de leurs parents avec peu de succès. Parce qu'ils étaient considérés comme inoffensifs, même s'ils étaient des rêveurs morbides, ils étaient tolérés


    La faction Dionysiaque embrassa la facette la plus hédoniste et parfois plus auto destructrice du mouvement. Leurs contributions à la culture gothique furent plus éphémères et moins faciles à définir en termes traditionnels de créativité, mais contenait toujours la hantise, l'esprit sombre de la contre culture. Quelques-uns des plus remarquables musiciens et penseurs gothiques appartinrent àcettefaction. Etant plus confrontatifs dans leur expression personnelle, ils étaient considérés comme dangereux et indésirables par la culture parentale et ils le restent encore aujourd'hui.


    Le stéréotype moderne du gothique est une caricature tordue de la faction dionysienne qui capte la décadence et les tendances suicidaires de celle-ci, alors qu'elle passe à côté de son art subtil et de sa profondeur. Cette caricature ne tient pas compte de la totalité des gothiques, sans toute fois mentionner la totalité des gothiques comme un ensemble homogène.


    A partir de 1987, les deux factions du mouvement gothique ont quasi presque disparu, absorbées par la culture parentale. Leurs membres furent forcés d'accepter la conformité pour permettre leur survivance. Un pourcentage marginal de la communauté goth originelle fut capable de s'adapter à la vie d'adulte, demeurant essentiellement et visiblement eux-mêmes, tout en s'occupant toujours de conserver les revenus nécessaires pour faire face au prix grandissant du style de vie auquel ils furent accoutumés. A partir de ce moment, une nouvelle génération de jeunes insatisfaits avait déjà commencé à apparaître, basée sur ce qu'ils percevaient des gothiques dionysiens. Ils embrassèrent la noirceur et l'habillement malsain et eurent le sentiment que cette musique à part, arrogante, était écrite juste pour eux. Le style de vie type était aventureux et osait assez pour illuminer leurs imaginations déjà lassées.


    Les «Kindergothen», avec relativement peu d'exception, étaient réunis par le rejet et le quasi désaccord avec la culture de leurs parents et le reste de la communauté gothique. Les quelques gothiques originels qui essayèrent d'étreindre les nouveaux groupes rencontrèrent de la froideur et de la colère de la part des gothiques qui avaient déjà soit essayé de le faire et avaient été rejetés par les autres, soit entendu parler de ce rejet. Le schisme entre la vieille école et la nouvelle était élargie encore plus par les étiquettes de Poseur et de Faux Goth qui étaient brandis entre les factions.


    A dater des années 90, l'art et la philosophie qui avaient conduits la culture gothique furent remplacés par une mentalité, des attitudes et un code vestimentaire. Les quelques gothiques de la vieille école restants et leurs protégés se réfugièrent dans l'underground, ils ne voulaient pas jouer un rôle dans la nouvelle émergence du mouvement gothique et refusaient d'avoir à faire avec ceux qu'ils considérèrent comme des prétentieux superficiels qui portaient plus d'attention aux médias et à l'image qu'ils véhiculaient des Gothiques. Ils virent les nouveaux gothiques comme un groupe de victimes de la mode qui n'avait rien à offrir d'autre qu'un code vestimentaire et une attitude négative. Les opinions des nouveaux gothiques concernant leurs aînés ne sont pas meilleures.


    Ces dernières années, les deux écoles se sont emparées de l'Internet. Il est devenu à la fois une tribune pour la liberté d'expression personnelle et un champ de bataille entre eux. Assez bizarrement, l'avènement du libre accès au Web a révélé dans la nouvelle école un courant de créativité et d'expression grandissants que la vieille école tient en haute estime. Les gothiques de la nouvelle école, ou les «Goffs» comme beaucoup d'entre eux ont commencé à s'appeler, sont devenus plus semblables aux originaux, ce que les différentes factions du schisme ne semblent vouloir admettre. Heureusement cette tendance continue de prospérer sur le Web, apportant un sang nouveau et un regard neuf à la compréhension des gothiques sur les sombres courants de notre société. Après tout, les plus belles fleurs ont toujours eu tendance à pousser dans la mauvaise terre, là où l'on ne les attendait pas...


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  • Le satanisme :

    est le culte voué à Satan. Cette "religion" vénère Satan comme étant une force de la nature et non comme un dieu. La majorité de ses pratiquants est athée.
    Le satanisme enseigne à ses disciples d'être leur propre maître. Il prône les plaisirs de la vie et délaisse la spiritualité. Pour eux, Dieu est une création des hommes.
    La "religion" appelée satanisme et les cultes sataniques sont très souvent confondus. À l'instar des sectes sataniques, le satanisme est une "religion", complètement dépourvue de sacrifices quelconques, et composée de diverses doctrines respectueuses de la nature et de l'être.
    Quant aux sectes sataniques, elles sont plutôt une manière radicale que prennent certaines personnes pour affirmer leur personnalité en pratiquant le " mal ". Lorsqu'ils entendent le nom " Satan ", les gens ont habituellement une peur bleue et n'ont par conséquent pas le réflexe de mieux s'informer sur ce phénomène. Bien sûr, il y aura toujours des gens qui, par leurs actes répréhensibles, entacheront l'image du satanisme. Combien de fois avons-nous entendus dire que des jeunes avaient pratiqué un rituel satanique où ils avaient sacrifié des animaux? Ou bien, qu'il y a des orgies avec des enfants dans la "religion" satanique?
    Ceci n'est pas de l'ordre du satanisme mais plutôt d'une secte satanique, tout comme les sectes chrétiennes ou islamiques qui poussent à l'extrême les écrits de la bible ou du coran.

    Les principes fondamentaux :

    Dieu a été créé de toute pièce par les hommes. Nous sommes tous notre propre Dieu, libre à vous de l'accepter ou non.
    Le paradis et l'enfer n'existent pas. Il s'agit tout simplement d'une invention de la religion chrétienne pour tenir ses disciples tranquilles et ainsi récolter leurs précieuses taxes (dîme, quêtes, etc.) Satan n'est pas un être, c'est une force de la nature.
    Le nom Satan à l'origine désigne "opposition" et "accusateur". Le satanisme se veut donc une opposition face aux religions hypocrites qui tentent d'étouffer les instincts naturels des hommes.
    Les rituels qui consistent à tuer des humains ou des animaux, sont interdits. Ce genre d'activité est illégale et elle est malheureusement pratiqué par certains jeunes chrétiens qui se croient satanistes et voient Satan comme un entité spirituel.
    Les vrais satanistes, respectent la nature, et ils en prennent soins. Les satanistes ne célèbrent pas, en principe, de messe noire (c'est encore une parodie de la religion catholique). Nous faisons plutôt des rituels et/ou des cérémonies.
    Ces rituels sont exécutes en respect et en concert avec la nature.

    Les 11 règles sataniques :

    Les satanistes sont appelés à vivre leur vie comme ils l'entendent et ont la permission d'explorer n'importe lequel des sept péchés capitaux (orgueil, envie, luxure, gourmandise, avarice, colère, paresse). Les satanistes ont une liberté très large quant à leurs actions puisque cette "religion" vise plutôt le plaisir et l'amélioration de l'être sur terre, plutôt que le bien pour une divinité transcendante. Cependant, quelques " règles " ou préceptes dirigent leurs comportements. Ces règles sont les suivantes :
    1. Ne donnez pas votre opinion ou vos conseil à moins qu'on ne vous l'ait demandé
    2. Ne confiez pas vos angoisses ou autres troubles à autrui à moins que vous soyez certains d'être écouté 3. Si vous allez dans le repaire d'un autre, montrez-lui du respect, sinon n'y allez pas
    4. Si un invité dans votre repaire vous contrarie ou vous embête, traitez-le cruellement et sans pitié
    5. Ne faites pas d'avances sexuelles à moins que vous réalisiez que vous pouvez le faire
    6. Ne prenez pas ce qui ne vous appartient pas, à moins que ce bien soulage son propriétaire et qu'il veuille s'en défaire
    7. Reconnaissez le pouvoir de la magie si vous l'avez employée avec succès pour réaliser vos désirs. Si vous reniez ces pouvoirs après y avoir fait appel avec succès, vous perdrez tout ce que vous aurez obtenu par leur aide.
    8. Ne vous plaignez de rien qui ne vous concerne pas personnellement
    9. Ne maltraitez pas les petits enfants
    10. Ne tuez pas d'animaux, sauf pour vous défendre et pour vous nourrir
    11. Quand vous sortez, n'ennuyez personne. Si quelqu'un vous ennuie, dites-lui d'arrêter.S'il continue à vous ennuyer, détruisez-le.

    Ces règles peuvent être qualifiée de violente ou totalitaire, mais elles favorisent avant tout le développement individuel et personnel. Elles contribuent à la fois au respect des autres et de la nature et au respect de sois -même. La nuance est faite au niveau de l'individualisme.
    On doit respecter l'autre, en autant que notre propre développement est favorisé par le respect de cette personne. Si cette personne interfère avec notre développement personnel, on doit la détruire. Évidemment, cette solution paraît radicale et suscite de vives réactions chez les non -initiés. Cependant, le respect étant très important dans cette "religion", on se contente de détruire la personne dans sa propre imagination. On la détruit personnellement et à nos seules fins. Cette personne peut même ne pas s'en rendre compte. Ce qui est important, c'est que cette personne ne vaut plus rien aux yeux du destructeur. Évidemment, certains individus prennent ces commandements au pied de la lettre et suppriment ceux ou celles qui se mettent en travers de leur chemin de façon violente.
    Ces pratiques violentes se classent au même titre que l'usage excessif de la bible par les témoins de Jéhovah. Elles sont donc de l'ordre des secte sataniques, qui représentent le problème dont les journaux parlent tant.

    Les 9 péchés sataniques:

    1. La stupidité est un péché capital pour les satanistes
    2. La prétention est un défaut très méprisé
    3. Donner son avis, ses réactions, ses réponses(nombrilisme)
    4. Se couvrir de ridicule, sauf pour vous amuser
    5. Le conformisme est un péché si cela ne vous apporte rien de satisfaisant
    6. Le manque de perspective: jamais perdre conscience de ce que vous êtes
    7. L'oubli du passé : accepter ce qui est nouveau sans se poser de questions
    8. La satisfaction béate
    9. Le manque d'esthétisme


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  • Personne ne peut méconnaitre les conflits religieux qui se déroulent actuellement sur la terre. Ils ne sont pas les seules manifestations de violence dont les hommes sont capables, mais ils sont à cette heure les plus meurtriers. Soit l'homme est fou, soit sa religion n'est pas ce qu'il croit ! Ne se doit-on pas de revenir sur une réflexion du phénomène religieux afin de comprendre un peu mieux ce qui fait d'une religion le lieu à la fois d'une vie heureuse et de l'intolérance qui peut aller jusqu'au meurtre ?


    On pourrait dire que dans toutes les religions, l'homme est libre et prisonnier en même temps. En effet, toutes les pratiques cultuelles sont des répétitions de mêmes paroles et de mêmes gestes en ayant pour but de mettre l'homme en relation avec une force transcendante. Plus encore, l'adhésion à une religion est en même temps l'exclusion des autres : être musulman, c'est ne pas être chrétien ou juif. On pourrait objecter que cette caractéristique ne vaut pas dans les religions polythéistes car elles sont capables d'intégrer en elles de nouveaux dieux. Ceci est vrai à condition que les religions en présence soient toutes polythéistes, car aussitôt que le monothéisme apparait, celle-ci exclut celle-là nécessairement.

    Aussi une religion se définit-elle par la négation d'une autre ; elle est exclusive et prive l'homme qui y adhère de la liberté de tolérance. Cependant, adhérer à une religion, c'est aussi croire qu'elle va donner la liberté. En effet, le dieu ou les dieux que l'on prie apportent en échange de la paix et du bonheur. Un croyant qui se dit tel, se prétend aussi plus heureux, ou pense être sur la voie du bonheur véritable ; le contraire serait absurde.

    On voit donc que la liberté et l'absence de liberté sont présents en même temps dans la religion ; et ceci pas seulement dans sa manifestation extérieure comme dans le culte, mais dans sa nature même c'est-à-dire dans sa manière d'exister. Mon propos ne sera pas de me demander pourquoi le mal existe ou pourquoi l'homme est capable de commettre des actions néfastes au non d'une croyance soit disant libératrice, mais je propose d'interroger davantage la nature de la religion qui est capable de libérer et d'emprisonner l'homme.

    Pour ébaucher une tentative de réponse, je vais suivre l'analyse de Bergson dans Les Deux Sources de la Morale et de la Religion. Il a en effet le mérite d'y chercher l'origine de la religion c'est-à-dire les circonstances de la vie sociale et les caractéristiques de la nature humaine qui conditionnent son apparition. Bergson décrit deux formes de religion : la religion statique et la religion dynamique.

    Il définit la première ainsi : « elle est une réaction de la nature contre le pouvoir dissolvant de l'intelligence. » ; plus loin : « elle est une réaction défensive de la nature contre la représentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort. ». Ces deux définitions lui permettent de montrer comment la fonction fabulatrice est utile à l'équilibre de l'individu et de la société : Il peut déjà nous être arrivé de nous engager à traverser une route sans faire attention, et de nous arrêter subitement parce qu'une voiture nous est apparue en ''flash''. Ce n'est pas la réflexion qui nous aura fait stopper, ni une habitude, mais un instinct de survie : ''et si une voiture arrivait ?''. Selon Bergson, il se passe la même chose dans une société protégée par un dieu qui « défend, menace et réprime » si un danger menace l'équilibre de la communauté. De même l'image d'une continuation de la vie après la mort nous sauve de notre conscience déprimante qui peut se représenter la mort en observant celle des animaux et des autres hommes. La religion statique apparait donc avec le développement de la fonction fabulatrice qui réagit contre les effets néfastes de l'intelligence.

    La deuxième est appelée religion dynamique par Bergson. C'est celle du mystique et non de la société. Le mystique saisit immédiatement le dieu ou la force transcendante grâce à son intuition. Elle n'est donc pas le fruit d'une affabulation mais une certitude car l'âme du mystique est unie à ce qui lui donne la vie : « l'âme cesse de tourner sur elle même, échappant un instant à la loi qui veut que l'espèce et l'individu se conditionnent l'un l'autre, circulairement. Elle s'arrête, comme si elle écoutait une voix qui l'appelle. Puis elle se laisse porter, droit devant. Elle ne perçoit pas directement la force qui la meut, mais elle en sent l'indéfinissable présence, ou la devine à travers une vision symbolique. Vient alors une immensité de joie, extase où elle s'absorbe ou ravissement qu'elle subit : Dieu est là, et elle en lui. Plus de mystère. Les problèmes s'évanouissent, les obscurités se dissipent : c'est une illumination. ». Telle est la vie privilégiée d'une âme qui peut saisir l'espace d'un instant le dieu de manière immédiate. Elle ne se distingue pas seulement de manière spirituelle mais aussi par sa place et son rôle dans la société : elle est au-dessus des soucis de sociabilité et d'équilibre de l'individu et va servir de phare ou de modèle à l'ensemble des croyants (c'est pour cette raison, entre autres, que l'Eglise catholique béatifie des hommes et des femmes). Chaque religion a selon Bergson son mysticisme mais sous une forme plus ou moins complète : le christianisme est la forme la plus achevée.

    Ces deux formes de religion ainsi définies par Bergson rendent compte du paradoxe mentionné plus haut : la religion statique permet à l'homme de mieux vivre, mais sur fond de menace : si on imagine « un dieu protecteur de la cité », c'est pour permettre à la société de se conserver. De même, s'il existe une vie après la mort, c'est pour que soit amoindri le mystère de la fin de la vie que notre intelligence nous représente. La religion apparaît donc pour rassurer et pour rétablir un équilibre naturel. Cependant, elle n'est pas l'expression de la liberté ; au contraire, elle rappelle à l'homme que son intelligence est parfois inefficace pour sauver la vie et qu'elle ne fait que l'enchaîner à sa mort par la représentation qu'elle lui donne. Elle est donc un remède ; mais la préservation de la santé est-elle encore la santé elle-même ? D'un autre côté, par delà son intelligence, l'homme est capable de retrouver l'élan vital auquel il est attaché et cela grâce à son intuition (« la vie est une chose au moins aussi désirable, plus désirable même pour l'homme que pour les autres espèces » ; Berson appelle élan vital la force qui est à l'origine de la vie ). La religion dynamique ne naît pas de la fonction fabulatrice mais d'un autre mode d'attachement à la vie que Bergson appelle « la confiance transfigurée » : « inséparabilité avec le principe, joie dans la joie, amour de ce qui n'est qu'amour. ».

    En définitive, Bergson montre bien qu'au sein de la religion coexistent la liberté et sa négation. En effet, la religion est soit statique, elle « attache l'homme à la vie et l'individu à la société » ; le rétablissement de l'équilibre naturel se fait donc sur fond d'une nature humaine limitée et prisonnière de ses représentations intellectuelles. Soit la religion est dynamique ; elle attache l'homme à la vie par une « confiance transfigurée » et supprime tout souci pour l'avenir ou retour inquiet sur soi-même. Elle libère donc réellement alors que la religion statique guérit d'un emprisonnement. Elle donne une liberté positive là où la religion statique donne une liberté négative.

    Cependant, si ces deux formes de religion coexistent, c'est qu'il y a entre elles une différence de nature plutôt que de degré, et qu'elles répondent toutes deux à des tendances distinctes de l'homme. La religion statique concerne l'homme en général et sa vie en société ; la religion dynamique concerne certains individus, les mystiques, et se manifeste rarement : la religion chrétienne réalise en effet le but de ses deux formes de religions ; elle contribue par la pratique cultuelle et les croyances aux saints et aux martyres à la cohésion sociale et à la satisfaction de la fonction fabulatrice, et elle donne également quelques mystiques qui réalisent la religion véritable. On peut comprendre avec Bergson que ces deux aspects de la religion distincts en nature, n'apparaissent pas dans l'histoire d'une religion, c'est-à-dire que la religion statique n'est pas celle de nos ancêtres dans des sociétés primitives. Le statique et le dynamique coexistent dans une même religion aussi développée soit-elle : la coexistence dans le christianisme de la superstition et de la sainteté en est la preuve.

    A cette première analyse, je voudrais ajouter un point de critique à l'approche bergsonienne. En effet à en suivre son raisonnement, la religion statique serait plus présente que la religion dynamique : « le mysticisme pur est une essence rare ». L'homme trouve dans la religion la satisfaction d'un besoin urgent de conservation de lui-même et de l'équilibre de la société. En effet les sociétés sont davantage façonnées par cette religion statique, où l'imagination et la superstition se mêlent et où l'homme a plus le souci de se consoler de ses faiblesses et de se rassurer dans ses croyances, que d'améliorer son comportement avec la préoccupation de servir de petit exemple aux autres hommes. En revanche, la religion dynamique est l'affaire de quelques-uns. Aussi la religion ne peut-elle donner à l'homme qu'un semblant de liberté et rarement la liberté véritable. Or,n'est-ce pas là réduire la portée de la religion et en faire d'emblée une source de conflit entre les croyants de religions différentes ? En effet, si on peut arriver à concevoir la religion plus dynamique que statique, alors on peut espérer que les problèmes de tolérance et d'incommunicabilité entre les croyants disparaîtraient (mis à par les différents politiques qui alimentent les conflits religieux). Je tenterais une première ébauche de réponse à cette critique. Il me semble problématique en effet d'exclure de la religion toute forme d'action essentielle de l'intelligence. Celle-ci est reléguer par Bergson au second rang : La religion statique est une réaction défensive de la nature contre le pouvoir dissolvant de l'intelligence, elle se nourrit d'affabulation ; la religion dynamique apparait lorsque l'intuition prend le relais de l'intelligence pour saisir l'élan vital. Ceci ne veut pas dire que l'intelligence n'y a aucune fonction ; mais elle n'est pas ce qui permet à la religion d'apparaître : la fonction fabulatrice et l'intuition en sont à l'origine. Or, n'est-ce pas justement l'intelligence qui peut permettre de vivre sa religion de manière tolérante et libératrice ? En effet, une religion ne peut en exclure une autre si on les reconnaît comme complémentaires et non exclusives, ou si on voit que toutes les formes de mysticisme rejoignent le même point essentiel : faire de l'homme une expression de la liberté véritable. Ainsi, je me permets de défendre l'idée selon laquelle, seule l'intelligence de l'homme est capable de lui faire prendre conscience qu'une religion peut l'empêche d'être libre car elle permet l'objectivité et la critique par rapport aux croyances. Si donc, le religieux est le lieu de l'expression de l'affabulation et de l'intuition ce que je peux comprendre de l'analyse de Bergson, l'intelligence doit y jouer un rôle essentiel de purification afin de lui éviter de tomber dans l'extrémisme quelles que soient ses formes.


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  • Ca a été le plus beau cadeau d'anniversaire
    Que d'apprendre que j'allais être père.
    Quand pour la première fois nous avons vu battre ton cœur
    Nous avons ressenti en nous un immense bonheur.
    Au fil des mois nous t'avons vu grandir
    Puis très vite maman et puis mois avons pu te ressentir.
    Alors le soir on chantait, jouait, te parlait
    Et dans l'avenir avec toi on se projetait.
    Cette relation de 9 mois que nous avons entretenu
    Nous a comblé de joie en attendant ta venue.
    Puis un jour le « Jour J » est enfin arrivé
    Notre rêve d'être trois allait se réaliser.
    Mais en quelques minutes notre vie a basculée
    On nous appris qu'au paradis tu t'en étais allé.
    Depuis ce chagrin nos larmes ne cessent de couler
    Sache que maman et moi t'aimerons pour l'éternité...


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